3 étés sans monter aux Dorées et que de chemin parcouru depuis…
C’est toujours un immense plaisir de remonter là haut, a fortiori en septembre quand ce joyaux du Mont Blanc est encore plus vide qu’il ne l’est en plein été.
 
L’improbable « cordée des extrêmes » se reforme pour une session d’altitude, alors que cet injurieux beau temps permet de grimper à plus de 3000m encore en manches courtes.
 
Cette chaleur si agréable n’en finit pourtant plus de défigurer la montagne et nous avec.
 
Il y a une semaine, c’est à quelques centaines de mètres de là où nous sommes que le carnage se produit.
 
L’avant veille, c’est la base du trident du Tacul qui part en bas… Et nous, nous continuons d’essayer d’aller en haut.
 
La lutte m’apparaît bien inégale et c’est perplexe, voire bien d’avantage, que je parcours l’arête des Dorées.
 
C’est perplexe également que je grimpe cette nouvelle pépite farcie de knobs lunaires dénichée par Michel Piola, dans les contreforts de l’Aiguille Sans Nom.
 
La grimpe d’altitude, qui me semblait jusque là moins dangereuse car moins exposée, deviendrait elle un nouveau coupe gorge?
 
Nous aurions tout aussi bien pu décider d’aller grimper « les intouchables » au Trident…
Glurp!

chamonix, France