Petit alpinisme hivernal en Beaufortain, sans prétention mais tellement bon.
C’était un peu le thème du jour, histoire de passer une belle journée dans nos montagnes et fêter dignement ce 22 février avec ma mistinguette. Et puis cette jolie arête, nous l’avons tous les jours sous les yeux depuis notre fenêtre. Bien sûr il y a aussi le Mont Blanc, mais celui-ci est largement éclipsé par la mythique Tête de la Cicle ;o) Vous ne connaissez pas la Cicle? C’est un tort absolu.
J’aime bien aller me balader par là haut à l’automne, pour une petite course d’arête facile à faire en mode baskets et prudence. En hiver c’est un peu autre chose forcément. Temps multiplié par 3, difficulté aussi, mais c’est ça qu’on aime. Pas mal de neige, beaucoup de brassage, quelques pas de mixte, un tantinet de dry et un louvoiement entre ombre et soleil avec le Mont Blanc qui nous surveille. Départ après le petit déjeuner à la maison, retour pour une bière en terrasse, j’adore. C’est une belle manière de s’initier à l’alpinisme rocheux l’été, et de faire une belle petite course complète en mode alpinisme hivernal.
Coté itinéraire, c’est plutôt simple : départ du col de la fenêtre, puis arête « au mieux » jusqu’au sommet. En prévision d’une visite l’hiver, j’avais planté 1 piton dans la brèche après le gendarme caractéristique. Pas de chance, en hiver le piton est inutilisable car complètement enseveli sous la neige…qui de fait donne accès aux fissures où j’aurais aimé à l’époque planter le bazar. J’améliorerai ça lors d’un prochain passage. L’itinéraire en hiver est forcément un peu différent, en privilégiant les goulottes de neige. En version pur dry, c’est certainement possible mais attention : pas simple à protéger, et beaucoup de blocs enchâssés en été.
Matériel utile : corde de 30m, 3 ou 4 camalots micro/moyen, 2 sangles. Du sommet, descente à ski en face sud-est