Voici une journée comme je les aime : tous les deux, à la maison, avec du temps et de la lumière.
J’ai beau le connaître ce massif, j’arrive encore à m’émerveiller de nouvelles boucles, nouvelles variantes, nouvelles pentes. Cette journée de février ne dérogera pas à la règle : on a de l’or à portée de main et de spatules, il n’y’a qu’à se servir.
Un petit coup de télésiège et hop, c’est parti : passer une journée entière à tracer, en long, en large, en montée, en descente, au soleil, à l’ombre… Mais où sommes-nous donc : de retour en Alaska??? Non, en Beaufortain.
1600m de montée, 2300m de descente, 3600m de trace :o) Journée de rêve vous dis-je.
On monte d’un côté, on bascule de l’autre, on revient par un col, on traverse, on monte, on re-bascule… Nous devenons schizophrènes!
Ce jour là, la montagne était repeinte à neuf et déserte. Nous avons skié à l’envie, sans programme défini. J’adore! Et puis comme d’habitude, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir de nouvelles pentes, de nouvelles épaules clairsemées, de nouvelles boucles à imaginer. J’en ai désormais une en tête pour une prochaine fois, encore une inédite. Solitude garantie!
Preuve d’une journée bénie des Dieux de la spatule : lorsqu’à 15h00 tu remontes tes traces de 10h00 et que le versant n’a toujours pas changé, c’est que le choix était bon.
Une combe nord du Grand Mont vierge? Ma foi, on a qu’à descendre par là pour terminer et filer boire une mousse…. Psssccccchhhhhh (bruit de poudre et de mousse)
Vivat!