Un apéritif à Roche Plane dans le Sirocco, un hors d’oeuvre à Parstire sous la neige, et une Pointe du Dard en dessert : quand le repas laisse un petit gout amer en bouche, il est important d’en soigner la fin pour se quitter sur une bonne note.

Mathieu et Simon ont-ils eu de la chance ou pas? S’il est vrai que skier sous un ciel jaune de sable est une expérience assez unique, ça n’en reste pas moins loin de la meilleure glisse imaginable. Puis ensuite vint la neige : un deuxième jour passé sous nos capuches dans le grand blanc de la Roche Parstire, c’est certes une journée tout en « ambiance » mais là encore, pour lâcher des grandes courbes quand on ne voit rien à 5 mètres, ça n’est pas simple. Alors…alors…on en reste là?

Vint le 3ème et dernier jour, celui que l’on attendait, celui qui conclue ce séjour par une magnifique note blanche et bleutée. Blanche comme cette belle poudre venue recouvrir l’affront saharien de l’avant veille, bleutée comme ce ciel qui nous coiffe. Alors on tente une Pointe du Dard, à l’ancienne, depuis le bas. Certes ça peut n’apparaitre que comme une « classique », certes. C’est oublier que presque 1300m de D+ pour des gens qui passent leur journée à fond dans leur job parisien, c’est beaucoup. Mais la récompense est au bout. Une journée magnifique, de la belle neige, de belles pentes, et certainement un petit « dépassement de soi » pour les deux frangins. N’est ce pas Simon? ;o)

Et puis celà fait aussi plaisir de revoir ce vaste versant un peu « sauvage » : les télésièges alentours sont fermés, la montagne redevient le terrain de ceux qui sont prêts à l’effort. Les classiques hors pistes sont vierges, et c’est jusqu’au Planay que nous traçons à la descente. Mon problème ? je n’arrive plus a faire des photos de descente… mais je vous assure que c’était divin :o)))

Bravo Mathieu et un big up pour Simon!!!