C’était avant la mousson, en des temps immémoriaux où il neigeait en plaine…
 
Nous partions de la maison, heureux et détendus, Zags aux pieds et bonnets vissés au crâne. Pas pressés, il n’était qu’à se laisser guider par l’envie de belle neige.
 
Rapidement, les traces étaient délaissés au profit de la partie inexplorée de notre jardin. On peut se plaindre que « tout est tracé dés le premier rayon de soleil » mais on peut aussi décider d’aller voir ailleurs, c’est plus constructif.
 
Alors on monte.
« Monte au Mont Fuji, oh escargot. Monte lentement, mais monte ».
Les japonnais en connaissent un rayon en matière de sagesse ;o)
 
En matière de sagesse nivologique, je me fie plutôt à moi.
 
Demi-tour de circonstance avant le sommet, la où les accumulations de neige (ventée) ne m’inspirent plus du tout.
 
Le bon ski est sous-nous, profitons en donc! BanZag!
 
Vive la neige, tant pis pour la pluie à 2300m., attendons sagement la suite.